L’espagnol regorge aujourd’hui de mots étrangers, dont beaucoup ne sont toujours pas reconnus par l’Académie.
Certains d’entre eux n’ont pas de véritable équivalent espagnol, par exemple :
el anorak | el bul(l)dog | el router (en informatique) |
el bitmap | el chat tchat | el selfie |
el/la blogger (ou alors bloguero/a) | el cookie (en informatique) | el tuit, el tuitero, tweeter, |
el Bluetooth | el hackeo le piratage | tweeter ; tuitear tweeter |
Certains ont des équivalents espagnols officiels (Académie), mais la forme anglaise est souvent préférée dans le discours car elle est plus courte ou sonne « cool » :
el backup (la copia de seguridad) | el joystick (la palanca de mando) |
el blog (la bitácora) | el feedback (la retro-alimentación) |
el bug (el duende/el error; en informatique) | el firewall (el cortafuegos) |
el bullying (pron. [bú-lin]) (el acoso) | el soft(ware) (el soporte lógico) |
el casting (el seleccionamiento/la audición) | el littering (el basureo) |
Les emprunts anglais en espagnol peuvent dérouter les apprenants. Parfois leur prononciation est peu familière : el iceberg se prononce en Espagne comme [e-li-θe-ßér] (trois syllabes : pour les symboles phonétiques voir la Préface) ; l’ai de el airbag se prononce comme ‘eye’, la ou el wifi se prononce comme ‘wee fee’, el puzzle est [el-púθ-le] ou [pús-le].
Très souvent, leur signification diffère de l’original : un áfter est un bar ou un club qui reste ouvert après les heures, un biscuit est fait de crème et de glace en Espagne et au Mexique est une sorte de petit pain ou de muffin, un bri(c) k est un carton pour le lait ou d’autres liquides, un escalextric est une « jonction spaghetti », el footing, en Espagne, c’est du « jogging » ; un lifting est un lifting, un magacín est une émission télévisée de variétés en Espagne, un piercing est soit l’action, soit le clou ou l’anneau dans le corps, la nurse (proprement la niñera) est payée pour s’occuper de ses enfants el paddle ou pádel est le ‘paddle tennis’. Selon El País, esnob en espagnol signifie « une admiration exagérée pour ce qui est à la mode », mais en anglais, c’est quelqu’un qui méprise les choses ou les gens qui sont « de classe inférieure ».